L’histoire du Domaine de la Trigalière
et de son Château
La Trigalière au fil des siècles
Le Domaine de la Trigalière s’est construit au fil des siècles pour assurer à l’Homme une retraite paisible et confortable au cœur d’une nature préservée. C’est encore aujourd’hui la raison d’être du Domaine : offrir aux hôtes et aux clients l’opportunité de se ressourcer à proximité immédiate d’une forêt bienfaisante et habitée.
« Parcourir l’histoire du Domaine de la Trigalière, c’est tout simplement rechercher son ADN, en quête d’un passé éclairant singulièrement un devenir. » Bruno Cheuvreux – propriétaire
L’origine du Domaine de la Trigalière en Touraine
Nous retrouvons des traces du Domaine dès le XVIe siècle : à cette époque une ferme occupait vraisemblablement l’emplacement de l’actuel Château.
D’où vient le mot Trigalière ?
2 origines sont aujourd’hui avancées :
Le Domaine a pu appartenir à une vieille famille originaire de Cinq-Mars-la-Pile : les Trigalleau.
Il peut aussi s’agir d’un vieux mot de patois tourangeau signifiant « Trois Galions » c’est-à-dire « 3 Propriétaires »…
1676 : la naissance du Domaine
Nous retrouvons un acte notarié de plus de 300 ans, où il est fait mention de la Trigalière : c’est en quelque sorte son acte de naissance !
1828 : château de la Loire ou maison de maître ?
Au cadastre, la Trigalière est citée comme « La Trigalière Cottage », car l’anglais était à la mode. Et le propriétaire d’alors ne souhaitait pas que le Domaine soit apparenté à un château de la Loire. En 1856 on parle de la Trigalière comme d’une « maison de maître ».
1859 : l’empreinte des Meauzé-Bellisle
Edouard-Meauzé-Bellisle, le propriétaire des lieux, fait tracer un plan paysagé du Domaine par Le Breton, un architecte paysagiste de Paris. Depuis lors, ce plan a toujours été respecté.
4 ans plus tard, E. Meauzé fait agrandir la maison de maître pour la transformer en un luxueux pavillon de chasse.
1872 : un mariage entre la Touraine et l’Anjou
Juliette, fille d’Edouard Meauzé et de Julie Bellisle, épouse Ernest Duboys, ancien secrétaire d’ambassade et sylviculteur. A cette époque, la Trigalière comprenait 500 hectares. Les maisons de la Beausserie, de Sainte-Christine, du Souchet et de la Dreuserie étaient déjà existantes.
Les décors du château de Richelieu, conservés à la Trigalière
Le comte Duboys d’Angers poursuit l’embellissement du Château de la Trigalière : le pavillon de chasse est transformé pour être agrandi, les terrasses et la tour avec son campanile sont construites. Pour raffiner sa nouvelle demeure, le comte acquiert des éléments provenant du Château de Richelieu (ville de naissance de son propre père) et les installe à la Trigalière.
Le Domaine de la Trigalière aujourd’hui
Actuellement, tous les gîtes ont conservé leur nom historique, attribué par leurs activités de l’époque. Ainsi, Le Potager était la maison du jardinier, La Petite Trigalière celle du régisseur et Le Séchoir une vaste buanderie.
L’autre grande particularité du Domaine reste sa forêt préservée : elle a vu se perpétuer la tradition des plus beaux « laisser courre » de Vénerie en Touraine. En effet, les propriétaires successifs ont été férus de cet art de vivre, vivant à plein leur passion en poursuivant, à cor et à cri, cerfs et chevreuils.
Aujourd’hui, toujours, les veneurs tourangeaux s’y retrouvent au milieu d’une faune sauvage et d’une flore caractéristique d’une forte biodiversité.
Ainsi, nous voyons aux détours des siècles, se construire l’ADN de la Trigalière : un Domaine raffiné dédié au bien-être de ses visiteurs !